Même si aujourd’hui son instrument fétiche est la guitare, c’est avec le trombone que Karim débute la musique au conservatoire. En jouant du trombone ou de la guitare dans plusieurs groupes, il s’intéresse rapidement au jazz. Mais la guitare s’impose avec les cours du guitariste  Gilles Grignon.Puis son passage à l’American School of Modern  Music à Paris, complète sa formation  en harmonie Jazz, composition, arrangement et piano avec entre autre le pianiste Joe Makholm.

En 1993,  diplômé, il débute l’enseignement de la musique. 

Plus tard, il renforcera son parcours d’enseignant avec le guitariste Michel Perez au Conservatoire Nationale de la Vallée de Chevreuse, en décrochant un DEM de jazz, puis le DE, pour dispenser ensuite des cours dans des conservatoires d'Ile-de-France.

Au milieu des années 90, ressentant le besoin d’un retour à ses racines berbères, il se penche sur les chants traditionnels de Kabylie, et s’initie à la mandole.  Karim s’intéresse également à la complexité des rythmes de la musique populaire turque, à travers l’étude du saz avec un des maîtres de la musique orientale Talip Ozkan.

Fort de son métissage culturel – il est franco algérien d'origine Kabyle - Karim Malki associe très tôt dans ses compositions, la musique berbère au jazz, lui donnant une autre dimension.

Soucieux d'une esthétique raffinée, Karim Malki créé un univers original aux sonorités aériennes, peuplé d’instruments acoustiques d'ici et d'ailleurs (guitares  acoustiques, contrebasse, mandole, saz, bendir...).

Ce parti pris musical est le fil conducteur des trois premiers projets musicaux, qu’il a créé, dans les années 90-2010 : TALA, Amsiwel, et KAÏSA mais plus récemment KAYANE.